Résumé
Les variations du français parlé observées dans toutes les contrées concernent aussi celui parlé Côte d’Ivoire. La langue française subit une métamorphose assez remarquée, et ce, dans des milieux spécifiques : les gares routières, les quartiers populaires et même les centres d’éducation et de formation que sont les collèges, les lycées, les universités, etc. Les noms, les verbes, les prépositions, en somme, les différentes parties du discours se trouvent « malmenées » par les usagers de la langue de Molière. Selon que ces usagers soient lettrés ou analphabètes, ils font apparaître des sens nouveaux liés à leur emploi. C’est le cas de la locution « finir avec » en le faisant ainsi, ils foulent aux pieds le sens normalement attendu. Dans ce cas, les notions de contexte et d’« initié » s’avèrent fondamentales pour saisir et comprendre « l’Ivoirien nouveau ».