Résumé
La violence est un fait social universel. Ainsi, les phénomènes de violence ponctuent la vie en société. À cet égard, en nous intéressant, à travers cet article, à la nomenclature wolof de la violence et à sa dimension plurielle, nous voulons montrer que, après tout, toutes les violences ne sont pas de l’ordre du négatif. Il existe des formes de violence positive qui ont vocation de renforcer, voire de recomposer le lien social fondamental, quelquefois en souffrance, en empruntant la voie du rite dont le but est d’aider à maîtriser l’aléatoire, l’épisodique ou « l’étrange », c’est-à-dire l’indicible.