Résumé
Le refus d’admettre le principe formaliste de la clôture du sens dans Allah n’est pas obligé est la preuve tangible de l’autorité du métalangage dans ce récit. L’analyse s’attache à montrer en effet les procédés discursifs qui participent de la mise en place de cette activité. Le récit est rendu possible par le système interrogatif, révélateur du mode du "dire" et le procédé du discours indirect qui appelle à la reformulation de l’énoncé. Le texte narratif, fondé sur la formule équationnelle A = A’, laisse percevoir également la dimension réflexive de l’écriture romanesque avec le retour opéré par le langage pour sa propre élucidation. À côté de cette pratique de la lisibilité optimale, s’effectue l’opération de traduction visant à la correspondance de signification .Cette forme de traduction, qui n’est pas sans influence sur le récit, révèle des procédés transformationnels perçus à travers la réactivation d’un genre et les types d’augmentation : l’extension et l’expansion, considérées comme des procédés d’amplification textuels.
Mots-clés : récit, métalangage, reformulation, augmentation, extension, expansion