Résumé
Nous montrons dans ce travail de recherche le contexte, la situation, les conditions dans lesquels le baoulé procède à la construction ou à la formulation du pluriel. Il faut entendre par pluriel, l’expression de la forme particulière d’un mot indiquant un nombre supérieur à l’unité. Le baoulé, comme toutes les langues du monde a sa façon particulière de former le pluriel. En effet, il utilise la nasalisation phonémique, les adpositions de morphèmes (comme mṵ), la réduplication (nominale, idéophonique ou onomatopéique, adjectivale, etc.) dans l’exercice de ce phénomène. Aussi, fait-il usage du verbe [sɔ̰], qui traduit la quantité suivi de [ni] en postposition. Les numéraux sont également présent dans cette formation du pluriel du baoulé à l’exception de [kṵ] « un ». Et ce en utilisant la morphologie et la phonologie pour traiter de tous ces éléments.
Mots-clés : morphosyntaxe, pluriel, baoulé, morphologie, phonologie