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La portée référentielle variable de la deixis spatiale. Du Français au Persan : Approche contrastive. Le cas des locatifs.
Homa LESSAN PEZECCHKI
vendredi 20 décembre 2002


R E S U M E

Dans la plupart des langues, on considère traditionnellement que le locuteur et la distance sont les deux dimensions indispensables pour la structuration de la deixis spatiale. Et comme chacun le sait, c’est à partir de l’espace, que l’homme peut déterminer le temps. Ainsi les déictiques spatiaux s’interprètent, de façon primaire, grâce à une prise en compte de la position du corps de l’énonciateur et de ses gestes.

S’il est vrai que l’espace est bien la référence de base pour la deixis, l’espace physique n’est pas le seul à prendre en considération. Il existe aussi des espaces textuels et des espaces mentaux, et ces différentes isotopies peuvent entrer en contradiction les unes avec les autres. C’est ainsi qu’un référent éloigné dans l’espace physique peut être désigné par un démonstratif proximal si sa mention textuelle est toute proche de l’occurrence du déictique.

Mots-clés : Deixis spatial, élocutif, allocutif, délocutif, énonciateur, endophore, exophore.

In most of the languages, we understand that traditionally a distant lecturer has got two indispensable dimensions for its structure of the deixis location. As it is known by all, this is the place which determines the time. So it is understood that the location of the deictiques, as a primary process, is considered to be the location of the body and their gestures. If it is true that the place is really a basic reference for the deixis, although the physical space shouldn’t considered solely. On the other hand the are textual spaces and the mentaux spaces, their different isotopes can make contradictions with each other.

Deixis location, endophora, exphora,





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