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La minimalité dans "L’Etranger" d’Albert Camus
Pierre Eugène KAMDEM
samedi 20 décembre 2003


Résumé La mise-en-texte (le tressage du récit) est un art et comme tel, elle obéit à un ensemble de "lois" ou, si l’on préfère, à un ensemble de techniques. Quelle que soit leur diversité, ces techniques ont un dénominateur commun. Dans L’Etranger, il s’agit de la minimalité. La minimalité n’est pas un outil rhétorico-stylistique avéré comme la métaphore, l’antithèse ou le calembour. A travers ce concept, nous avons voulu rendre un phénomène qui frappe à la lecture du texte de Camus : la propension à la réduction systématique. Ce travail essaie de montrer comment cette technique du minimum y fonctionne, dans le but de voir quelle signification elle cache ; car nous pensons, à la suite de Todorov, que dans une œuvre littéraire, « la "technique" signifie autant que les éléments thématiques » (1978 : 89), sinon plus.

Mots clés :Déconstruction, minimalité, simplicité, franchise.

Abstract

Putting speech into writing is an art and, as it is, it subscribes to a number of "rules" or, if one prefers, to a body of techniques. Whatever their diversity, these techniques have a common denominator. In L’Etranger, it is all simplicity. This study attempts to show how this simple technique operates and assesses its significance ; for we agree with Todorov that in a literary work, « "style" is as important as themes » (1978 : 89), if not more.

Key-words :Deconstruction, simplicity, frankness.





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