Résumé
La politique du "tout en français" a montré ses limites et ses conséquences déplorables surtout dans le domaine éducatif. Au Burkina Faso comme dans nombre de pays d’Afrique sud saharien, l’arabe tente de prendre sa revanche. Si le nombre d’écoles franco-arabes accroît, cela a très peu de conséquence sur la dynamique de la langue arabe. La conjonction entre le besoin de préserver la foi musulmane et l’insertion dans un monde francophone sont entre autres les facteurs qui déterminent le profil sociolinguistique des nouveaux arabisants.
Mots-clés : arabisants, écoles franco-arabes, médersa, arabe, français, Burkina Faso
Abstract
The « frensh ou nothing » policy has show its limits and drawbacks mainly in the field of school. In Burkina Faso as many other Sub-saharian African states, the Arabic language is taking a new start. The increase in the number of Arabic school does not affect the place the language occupies in the society. The necessity to preserve the Islamic faith and the attempt to be inserted in the francophone word are some of the factors with determine the sociolinguistic profile of the new Arabic learners.
Keywords : Arabic learners, franco-arabe school, medersa, arabic language, french, Burkina Faso